BMA de 1934 (type V)
Photo et documents reçus de Marc Reverchon
Une belle photo, des commentaires, et deux beaux documents originaux. Marc Reverchon explique : Je possède cette B.M.A. depuis de nombreuses années et j'ai très bien connu le mécanicien garagiste, premier vendeur de l'engin. Plaque et décalque ornent toujours garde-boue avant et boite à outils ! Le document en question, ainsi que ma "moto", nous indiquent quelques différences avec les photos de Nicolas PRADEL, publiées sur le site ! 1. Le carburateur AMAC pour M. Pradel ; ZENITH sur ma machine et pas de marque sur le document ULTIMA ?! 2. Le poids de 30 kg correspond parfaitement à la législation de l'époque pour les B.M.A. (bas du document). 3. La photo n°2 de Mr Pradel, montre le frein AR actionné par le talon, sûrement une modif plus ou moins récente car le document indique "les deux freins commandés par leviers au guidon", ce qui est le cas sur la mienne ! 4. La photo n°3 montre le sélecteur de vitesse, au pied droit (c'est identique sur la mienne). Cependant aux dires de M. HUZEL, garagiste premier vendeur, ce sélecteur prend la place du pédalier initialement prévu pour propulser la B.M.A. sans son moteur ! Ceci est parfaitement cohérent, le moyeu de roue AR comportant une roue libre d'entraînement, d'origine ! Et tout cela pour satisfaire aux règles de l'époque (bas de page du document). 5. Photo n° 4 : il est fort probable que les silencieux "queue de carpe" en ALU aient été une option d'époque car en plus de ceux montés sur la moto, je possède un autre ensemble complet d'échappement, collecteur, tubes et silencieux, en acier qui m'a été donné par M. HUZEL.
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Notice descriptive d'époque de cette moto. |
Cette notice a été émise et adoptée le 9 mai 1932, et finalement rendue définitive le 11 mai 1933 (un an après). Il semble que ce soit l'ancêtre de la feuille des mines actuelle. Ce titre spécifie qu'il ne pourra pas être fabriqué plus de 4950 engins de ce type, numérotés de 60051 à 65000. Cette moto porte le numéro 61196. La date de vente est le 21 janvier 1941, ce qui laisse supposer une longue période de stock. Il est vrai que l'Europe, mais plus la France, était en guerre, Lyon étant en zone libre depuis l'armistice du 22 juin 1940. |
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